Tout d’abord il faudra savoir qui elles sont, car des types de mouches, il y en a pas mal. Il y a des mouchettes, comme par exemple les petites mouches du vinaigre (ou drosophiles), ou encore les grosses, comme la mouche à viande (ou mouche bleue ou mouche à merde, terme qui dit déjà beaucoup d’elles).
Mais il y en a d’autres, comme le taon (dont la piqûre est très douloureuse), la mouche de l’oignon, la mouche à fruit, du melon, de la mangue, de l’asperge,… Beaucoup de mouches à fruit et à légumes que l’on trouve donc dans nos contrées.
La mouche la plus commune est la mouche domestique. Cette mouche de taille moyenne est noire, alors que la mouche du vinaigre, par exemple, est rougeâtre et très petite et que la mouche à viande et bleuâtre ou verdâtre. En tout cas, elles ont en commun la façon de se reproduire.
La mouche pond des œufs desquels sortent des larves. Ce sont ces larves de mouches, ou bien les asticots, que l’on trouve dans les déchets qui contiennent des restes de viande en décomposition ou sur des cadavres, comme ceux de oiseaux morts ou souris mortes, par exemple.
La première méthode anti-mouche est donc sans l’ombre d’un doute maintenir une hygiène domestique impeccable. Il est important d’utiliser, surtout en été quand il fait chaud et humide, des poubelles qui ferment bien. Au moment de jeter des restes de viande, on peut penser à les mettre dans un petit sac bien fermé en attendant qu’on ramasse les poubelles.
Ensuite, il faut aussi éviter de laisser des restes de nourriture trainer dans la cuisine (ça n’attire pas que les mouches, par ailleurs). S’il y a aussi des mascottes dans la maison, il ne faut pas oublier de laver leurs gamelles et s’il y en a, le bac à chat.
D’autre part, on retrouve également plus facilement des mouches à la campagne qu’en ville, par exemple. Le fait d’y avoir beaucoup de verdures, de fermes à élevage (vaches, moutons ou autres) ou même des manèges dans les parages y est à la cause.
Ceci signifie que, même si on a une maison toute propre et que l’on tient compte des mesures précédentes, les mouches viennent de toute façon. Attirées par la lumière, elles viennent pour y rester. Quelle est alors la méthode anti-mouche conseillée ?
Il y en a plusieurs, écologiques et chimiques. On dit populairement que, par exemple, les oranges ou même le basilique tiennent les mouches à distance. Dans la pratique, ce n’est pas ce qu’il y a de plus efficace.
La nuit ou le soir, les lampes néon qui ‘zappent’ les mouches quand elles s’approchent, fonctionnent bien. On comprend bien que, à la lumière du jour, ce n’est plus tellement efficace.
Alors quoi ? Pesticide dangereux, bandes autocollantes peu esthétiques, boules nocives ? Mieux vaut se mettre en contact avec un professionnel si le problème s’avère insoutenable. Sinon, il n’y a pas non plus de quoi s’inquiéter trop. Quand arrive l’automne et puis l’hiver, elle disparaîtront jusqu’à l’année prochaine