peut être définie La jalousie comme une réponse émotionnelle qui apparaît lorsqu’une personne perçoit une menace envers quelque chose ou quelqu’un qu’elle considère comme la sienne. Ce quelqu’un ne doit pas nécessairement être en couple. Vous pouvez être jaloux d’un ami, d’un frère , de notre mère ou de tout être cher.
Jalousie pathologique
Selon certains psychologues, nous avons tous le germe de la jalousie dans le sang, ce qui ne veut pas dire que nous sommes tous des jaloux pathologiques. Celui qui souffre de jalousie transforme la vie de l’autre en un espace permanent de vigilance ; et malgré cela, il sent qu’il ne pourra jamais savoir exactement ce que son partenaire a fait ou n’a pas fait, puisqu’il ne sera jamais satisfait ou sûr de la réponse qu’il obtient.
La jalousie peut être saine lorsque ce qui est demandé est quelque chose qui doit être fait sur une base d’équité dans le couple ou elle peut contribuer à enflammer le désir mais il doit être clair que le recours à ce type de comportement reflète des carences personnelles très profondes, telles que manque d’estime de soi, insécurité ou peur de l’abandon.
Poussée à l’extrême, la jalousie est une pathologie autodestructrice puisque le sujet qui en souffre est dans un état permanent de malheur, dû à ses peurs et ses soupçons de tromperie, pour lesquels il n’accepte d’autre vérité que son idée de insécurité au sujet de la relation. La jalousie pathologique peut se manifester chez les hommes ou les femmes.
Il y a une ligne qui distingue la jalousie blessante de la cause commune de la violence domestique. C’est en grande partie la différence qui va du doute à la conviction délirante du paranoïaque. On peut dire que c’est la structure psychique qui fait que la jalousie n’a pas une certaine couleur. Le psychotique voit des hallucinations mais est convaincu que ce qui se passe est réel, tandis que le jaloux a des fantasmes ou des soupçons mais pas de certitude.
Comment gérer la jalousie ?
La vérité est qu’il n’y a pas de recettes miracles pour contrôler la jalousie, mais il existe certaines options qui peuvent contribuer à améliorer nos relations. L’un d’eux est de recourir au détachement : comprendre qu’il n’y a aucune garantie d’amour éternel ou de fidélité, mais qu’en cas de rupture, on peut y survivre. Il est également important de prendre un certain temps de réflexion avant de se décharger de toutes les questions sur l’autre, ce qui peut engendrer une gêne dans le couple.
Il convient de rappeler une phrase de Roland Barthes qui affirme que le jaloux souffre – au moins – quatre fois : d’être jaloux, parce qu’il se reproche d’être jaloux, parce qu’il craint de blesser l’autre et de se soumettre à une bagatelle qui le rend exclu. Cela vaut la peine de tenir compte de ces paroles pour apprendre à gérer la jalousie, et comprendre que malgré tous les efforts, personne ne peut contrôler le désir de l’autre.